Sur son lit d'hôpital, l'auteur voit sa vie défiler, le tramway qu'il prenait avec sa grand-mère, les odeurs si familières qui chatouillaient son nez, les événements heureux et malheureux qui ont jalonné sa vie, les personnes connues aujourd'hui disparues hantent sa mémoire.
Un tramway relie une ville de province à la plage voisine, distante d'une quinzaine de kilomètres. Aux heures matinales, il fait accessoirement office de ramassage scolaire. Ses allées et venues d'un terminus à l'autre entre les ondulations des vignes ponctuent le cours des vies, avec leurs menus ou cruels événements.
Portrait d'un être dont le comportement ingénu conteste la logique des notaires et l'ordre établi, Le Vent est aussi l'évocation d'une ville méridionale avec ses petites gens, ses places, ses platanes, ses saisons et le vent "immémorial" qui donne son nom au roman
Un acacia centenaire se dresse dans le jardin d'une vieille demeure du Midi. C'est dans cette maison, qu'à la suite d'une bataille perdue, un ancêtre s'est jadis suicidé.
Ce livre amalgame les fragments apparemment épars d'une vie d'homme au long du siècle et aux quatre coins du monde. Mais ce n'est pas une autobiographie : si chacun des éléments est à base de vécu, l'ensemble est inventé comme une oeuvre littéraire.